avril 14th, 2017
« Un voyage itinérant au coeur des villes, sur la trace des arts vivants »
A Dakar, six danseurs vivent en s’accrochant à leurs rêves.
Pour gagner sa vie, Baïdy est cuisinier le soir dans un fast-food clando de la banlieue dakaroise où il ne peut s’empêcher de krumper au son brouillé de la radio, sous la lumière crue des néons.
Bakari sert le café « Touba » au coin de la rue. C’est à la nuit tombée qu’il entre en transe aux rythmes Assiko des percussions, laissant rejaillir le passé de ses ancêtres.
Marie Agnès a choisi la danse pour exprimer ce que d’autres femmes subissent et taisent. Elle danse comme on se bat, puissante et déterminée dans chacun de ses mouvements.
Peter, le benjamin, est un jeune B.boy qui s’approprie les rues de la ville, les transformant en sa salle d’entrainement à ciel ouvert.
Pi quant à lui s’inspire du Sabar, une des danses traditionnelles sénégalaises, auquel il injecte les mouvements saccadés et précis du « Locking ».
Enfin Baye Dame danse sur les toits de la capitale au rythme de sa Kora et tente d’« Etre », tout simplement.
Pour chacun d’eux, aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres.
C’est l’ouverture d’un laboratoire éphémère, établi dans une ancienne usine de biscuits, brute et poussiéreuse.
Pendant six jours, s’y déroulera une résidence artistique pour faire d’un patchwork d’idées, une oeuvre commune tissée par le fil de l’art.
Six danseurs, trois stylistes et un graffeur, travailleront ensemble sans limite ni contrainte. Une seule règle : « celui là je dois prendre de lui pour créer, il doit prendre de moi pour créer ».
A la Médina, quartier populaire de Dakar, les lampadaires scintillent sur le trottoir mouillé. Les danseurs sortent d’un taxi désossé et avancent ensemble sur la chaussée. La rue s’est arrêtée le temps d’une danse. Les femmes sont aux fenêtres, les mômes assis par terre et les taxis ont coupés leur moteur. Les regards intrigués se posent sur les corps qui s’animent et commencent à danser.
Dansez les arts est un film documentaire intimiste qui dévoile le message de ces artistes à la recherche constante de leur place au sein de la société.
Produit par Sara Maurin Kane
Coécrit par Sara Maurin Kane et Loïc Hoquet
Réalisé par Loïc Hoquet
Photographes : Beatrix Jourdan Meszoly, Fama Reyane Sow Sall, Antoine Tempé, et Sylvain Cherkaoui
avril 14th, 2017
« L’Hôtel Général des Postes constitue le point focal de la Place Wilson.
De style Néo-Classique, il impose sa silhouette noble, fier de son riche passé.
Ses architectes, Annibale Carlo et Horace Grassi ont revisité avec maestria la rigueur, l’ordre et la symétrie hérités du Classicisme Français.
L’influence italienne se fait sentir dans l’introduction de motifs et de formes plus libres : guirlandes, rinceaux, vases, balustres ou statues qui adoucissent et épurent ce magnifique édifice.
A l’ombre des platanes qui bordent la Place Wilson, la contemplation de ce bâtiment nous plonge dans la Belle Époque.
Et l’on se prend à guetter la prochaine calèche dont descendra l’une de ces élégantes avec son ombrelle.
Le Wilson Plaza se conjugue au passé, présent, futur et s’accorde à tous les temps.
Il marie racines historiques, villégiatures contemporaines, et urbanisme visionnaire.
Comme à la Belle Époque, le Wilson Plaza se danse comme une valse à trois temps. »
Avant de revêtir ses habits de lumière et d’être métamorphosé en villas sur les toits et jardins d’hivers, le mythique Hôtel des Postes devra se défaire de ses entrailles, être démoli de l’intérieur pour, tel un Phoenix, renaître de ses cendres et devenir le Wilson Plaza.
Pour que rien ne se perde, rien ne s’oublie, tout se transforme et se révèle plus beau encore, laissons ces « ruines » devenir le lieu de retrouvailles d’un couple de danseurs découvrant d’anciennes correspondances témoins d’une transition entre passé et modernité.
Les corps se délieront dans les vieilles pièces murées de tapisserie; la musique raisonnera sous les charpentes du 19eme siècle pour raconter l’Amour au fil du temps et des époques.
Quand l’architecture, en mouvement et en devenir, se mêle aux arts vivants et visuels pour laisser une trace.
Production : Joseph et Laurent Salimpour
Direction artistique : Sara Maurin
Danseurs : Marie Pierre Genovèse, Jean Michel Egea (Diablo)
Musicien : Sébastien Chaumont, Fernando Alvès
Co-réalisatrice, monteuse : Sara Maurin
Co-réalisateur, cadreur : César Valentine
Directeur de la photographie : Julien Sanine
Preneur de son / monteur son : David Argi
décembre 4th, 2016
Ici, vous pourrez découvrir mes merveilleuses productions et collaborations artistiques, le travail d’artistes qui me touchent, ceux que je promeus, une revue de presse quotidienne, et ce qu’il est bon, ou pas, de savoir lorsque l’on évolue dans ce monde étrange mais passionnant qu’est celui de l’art.
Sans cesse en « vagabondage », un joli mot pour dire « sdf », entre l’Europe et l’Afrique, en passant par les Etats Unis, au gré de mes projets artistiques et culturels, j’alimenterai ces pages de mes projets, rencontres, anecdotes, découvertes et peut-être parfois de mes états d’âmes.
Mais qui suis-je ?
Mon activité principale consiste à concevoir des projets hybrides, en faisant communier les arts vivants et les arts visuels, sous forme de résidences, ateliers, expositions, live performances, réalisations de produits médiatiques et audiovisuels à destination du grand et du jeune public, blablabla.
Le réseau que je mets en place, petit à petit, me permet de tisser des liens entre les artistes, mais également avec des galeries, des centres et institutions culturels, des organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux, des sociétés privées, des mécènes, dans le but de créer diverses rencontres à travers des activités artistiques et culturels.
En tant que créatrice et productrice de projets artistiques et culturels, j’ai pour principaux objectifs de favoriser l’émergence de jeunes talents, de démocratiser et populariser l’accès aux arts et à la culture, et d’essayer de provoquer une prise de conscience, de la part des structures étatiques et gouvernementales, du potentiel énorme de fédération, de cohésion sociale et de rayonnement à l’international, que la promotion et la valorisation des arts et de la culture peuvent permettre.
« Vaste programme », me diront-ils…