mai 23rd, 2017

Moulaye Wam – Musique

 

 

Né au Sénégal, c’est après une enfance passée à Dakar que Moulaye s’envole pour Amiens en Picardie. Une nouvelle vie commence loin de ses parents, il entre au collège puis au lycée en filière littéraire.

 

Adolescent, Moulaye commence à écrire par amour des mots et des belles phrases. Le rap et la musique urbaine l’attirent, certainement par esprit de compétition. C’est durant ses longues heures de cours, qu’il s’adonne à cette nouvelle passion, puis commence à dévoiler ses premiers textes en rappant avec ses amis, dans des cercles ou d’autres jeunes comme lui se «  clashent » juste pour le plaisir.

 

Après son bac il poursuit ses études à Lille puis à Paris. Entouré de jeunes de toutes origines, Moulaye affine sa plume et continue à s’instruire et à découvrir ses goûts, ses convictions et ce dont il a envie de parler.

 

Quand il décide de rentrer dans son pays natal, Moulaye a 22 ans. Il n’écrit alors plus seulement par plaisir, mais pour extérioriser ses sentiments, ses points de vue et ses ambitions. Il a trouvé son style d’écriture, qui ne cesse d’évoluer. Rompu aux couplets de 16 mesures, le jeune homme raconte, de textes en textes, son parcours et ses aspirations. Pourtant, il ne les partage pas.

C’est en rencontrant Ken Aicha Sy, qui deviendra son manager et sa partenaire, que Moulaye décide de se lancer.

 

 

En 2012, il fait la connaissance de Stillnas et Jetcn Balacier du Label Rise And Shine avec lesquels il sortira son premier Maxi intitulé « La Gifle ». Ce projet de 7 morceaux produits par le beat maker Stillnas et écrits en duo avec Jetcn qui rappe en Shikomori (Îles des Comores), sera le premier pas de sa jeune carrière.

Puis, en partenariat avec Ken A. Sy, ils créent le label Wakh’Art Music en 2012 afin d’amener leur vision et leur savoir faire dans une industrie musicale sénégalaise en développement. Le but étant de s’inspirer des principes de « Wakh’art », structure et plateforme culturelle de Ken A. Sy, afin de promouvoir, mais aussi de produire Moulaye et les jeunes talents qui ne manquent pas au Sénégal.

 

 

En 2013, Moulaye sort son premier projet en solo. « Les Racines ont des ailes » LRDA est composé de 14 titres, qu’il enregistre entre Dakar et Londres où il poursuit ses études. Il tente de peindre un tableau dans lequel il dévoile les différentes facettes de sa personnalité : « Jeune citoyen du monde, entrepreneur et inconscient ». Chaque morceau a son univers, entre jeux de mots, métaphores filées et allitérations. On y découvre aussi ces influences et ses premières collaborations avec Lou Evora (Skillaz), Disscrimination Talla (2bedaxe Music), Insane Beatz et StillNas (Rise and Shine Music) avec lequel il avait déjà travaillé auparavant.

Depuis, Moulaye continue à s’aguerrir, en participant à de nombreux concerts de la scène musicale dakaroise. Notamment grâce au label Wakh’Art Music avec lequel il organise des concerts au BIG FIVE, au Just 4U, aux Petites pierres ou encore au Kottons Club (Dakar).

 

Il est régulièrement invité à des festivals à Dakar et dans la région, à L’ISLAND MUSIC Festival en Malaisie, ou dernièrement au Festival « Voyage sur le Fleuve » à St Louis où il a partagé la scène avec Féfé, Awadi et OnePac.

 

En pleine finition de son premier album « EPIC », Moulaye veut nous surprendre. De son vécu et de  l’expérience acquise durant ces dernières années, il a gagné en maturité. A 27 ans, il allie désormais le fond à la forme, ce que l’on peut déjà ressentir dans le morceau « Midi » sorti en février 2015, en featuring avec Corinna (I-science).  

Des sonorités africaines et dakaroises, des choix artistiques plus affirmés, et une écriture davantage perfectionnée, voilà ce qui vous attend dans le nouvel album

« EPIK ».

 

 



mai 23rd, 2017

Jordy Kissy Moussa – Arts visuels

 

« Génie », « prodige », « surdoué », sont autant d’appellations que son travail donne envie de clamer.

Il déteste que l’on parle de son jeune âge, et pourtant, à seulement 22 ans, Jordy nous trouble.

Natif de Pointe Noire, ville portuaire du Congo Brazzaville, Jordy Kissy Moussa, de son nom complet, n’a pas eu un début de vie facile. Mais sur cela, il ne voudra pas s’étendre, fuyant les clichés de l’artiste talentueux parce que torturé.

Cependant on ne peut s’empêcher de penser que, peut-être est-ce en son parcours semé d’embûches, qu’il a trouvé sa force, ou en tout cas ce qui fait sa singularité. Ce petit quelque chose qui le rend unique et qui s’infiltre dans tous les pores de son art.

 

Bien qu’observant le travail d’artistes comme Basquiat ou Banksy ainsi que le mouvement de Street Art, ses créations ne semblent pâtir d’aucune sorte d’influence à proprement dit, si ce n’est son vécu, et son univers intérieur.

Ayant horreur des cases et des étiquettes, il n’aime pas qu’on le décrive comme « artiste peintre ».

Jordy ne peint pas, il crée. A travers des peintures sous différentes formes (dyptiques, triptyques, avec diverses techniques) certes, mais également du graffiti, des sculptures, et surtout des installations qui lui permettent de sans cesse repousser les limites. 

 

Mais quelles limites ?

Il parle de « Transcender [sa] réalité et influencer [sa] génération par le bias de [son] art ».

Confronter à des réalités sociétales complexes en tant que jeune homme, vivant dans un pays dit « en voie de développement », et en tant qu’artiste, sa création est effectivement lourde de sens et de messages qu’il nous laisse décrypter au fil d’une atmosphère tantôt trash, tantôt provocatrice, tantôt déstabilisante, mais toujours vraie.

 

D’ores et déjà reconnu dans le milieu de l’art congolais, récompensé par des structures officielles telles que l’Institut français du Congo à Brazzaville, en partance pour une résidence artistique en Suisse, grâce au soutien des Ateliers Sahm (structure et centre culturel à Brazzaville, sous la direction artistique de l’artiste et écrivain congolais Bill Kouélany) et à Madagascar, Jordy n’est qu’au commencement de sa conquête du Monde et nous sommes fiers d’être à ses côtés dans cette aventure.

 

https://cg.ambafrance.org/L-etoile-montante-du-milieu-pictural-congolais-Jordy

 

 



mai 23rd, 2017

I-Science – Musique

 

Installé à Dakar, mégalo-mégapole africaine, située entre l’immensité désertique du Sahara et l’infini océanique de l’Atlantique. I-Science est un groupe détonant !

Arborant un look presque tribal, I-Science puise son inspiration dans le métissage. Au fur et à mesure d’explorations où se croisent le Nord et le Sud, la puissance et la légèreté, le passé et le futur, le kitch rétro et la révolution numérique, le groupe sort de tous les cadres et brille par son originalité impertinente.

 

I-Science, en argot Wolof, signifie : « Il y a quelque chose derrière qui donne à réfléchir« .

Depuis 2008, I-Science puise son inspiration dans cette philosophie et va de l’avant à la recherche de ce « quelque chose derrière ». Pour se faire, il utilise un miroir, l’Autre, pour réfléchir et partir à la découverte de ce qu’il y a de l’autre côté.

Observer les choses d’un point de vue différent pour tenter de faire évoluer les mentalités. C’est en cela que consiste l’univers d’I-Science.

Dans un rêve afro-surréaliste où les racines du passé prennent goût avec les épices du présent, avec des ingrédients venus des quatre coins du monde pour une décoction qui n’est en fait qu’une porte vers d’autres dimensions.

Venez boire la potion magique !

Venez boire la DJAP MUSIC.

 

 

– Les membres du groupe –

 

CORI :

nomade dans l’âme et le corps, « italionne » née en Egypte et ayant grandie entre la Belgique, l’Italie, l’Angleterre et le Sénégal, Cori s’intéresse maintenant au voyage multidimensionnel.

La scène est sa maison : véritable show-woman pluriculturelle, avec une voix contralto digne d’une diva soul, elle charme le public avec ses prestations hypnotiques et participatives. Improvisation jazz, chant, scat, rap, talking blues, toast, elle « joue d’elle-même », comme d’autres jouent d’un instrument de musique.

On dit d’elle qu’elle est possédée.

Auteur-compositeur et lead vocale du groupe, elle sait manier la sauce piment !

 

 

ABORIDJAL :

Ancré dans sa culture, son « thiossane », alliant le groove de l’afro-beat et des grands du jazz africain tels que Richard Bona, passant par sonorités traditionnelles Sereres pour se mêler aux sonorités d’Outre-Mer.

Slaps endiablés ou notes profondes envoutantes, son crédo est « Musique dafa wara am ndeye san » (la musique doit toucher le cœur).

Co-compositeur, co-arrangeur et bassiste du groupe, il connaît le secret des racines épicées.

 

 

OUMAR DIALLO aka PAPY :

Ingénieur son du groupe, l’oreille affutée comme le couteau d’un Chef japonais, il dépèce, nettoie, découpe et fait virevolter la musique dans les airs, la repose, l’assaisonne, parfois l’enrobe de panure et enfin la fait mijoter pour le plus grand bonheur de vos papilles auditives.

 

 

STAZ aka IBAAKU:

matérialisé au Sénégal, beatmaker mi-homme mi-alien, il a bien les pieds sur Terre, mais la tête dans les étoiles.

Penché sur son clavier, il fait virevolter les sons pour créer des sonorités venues d’ailleurs.

La troisième dimension étant trop étroite pour lui, il en invente quelques nouvelles et les explorent.

Claviériste, guitariste, auteur compositeur, créateur et inventeur, il cultive ses multiples facettes en étant à la plume, au chant, au four et au moulin. Il prépare le foufou musical du groupe, la base qui accompagne la sauce.

 

 

ALBERT :

le rythme, le battement du cœur, à l’essence de toute création musicale et vivante.

Boum, tac, ka-boum, tac, question, réponse, rythmique du continent africain, berceau de l’humanité, questions et réponses multiples, de vie, de mort.

Au commencement fut le battement, et le battement nous guida.

Avec sa batterie, Albert est aux commandes et dose le feu qui révèle la sauce. Parfois doux, pour faire mijoter sensuellement, parfois fort, pour faire bouillir avec vigueur.

 

 

JEAN-MERMOZ :

 poète romantique au doigté aérien, svelte et plein de grâce.

Il se promène sur les notes de jazz et afro beat avec la dextérité d’un vieux maître et la légèreté d’un danseur classique.

A travers les influences multiples de son Bénin natal, des autres pays du 1:54 et du reste du monde qu’il a arpentés, il apporte une touche de magie aux compositions et aux arrangements.

En caressant son clavier il ajoute le sucre permettant à la sauce d’acquérir toute sa douceur veloutée.

 



mai 23rd, 2017

Carmel Loanga – Danse

 

Influence et Origines

Venue au monde sur les terres du Gabon, elle y grandira au milieu d’une grande fratrie, majoritairement masculine. Déjà la danse est là, le plus naturellement du monde.

Les parents aiment ça, les frères également, que ce soit par sa fonction rituelle, festive ou séductrice, quasiment tous la pratiquent avec talent. Il n’était pas rare chez les Loanga de voir le paternel entamer une danse chaloupée sur de la bonne rumba congolaise, ou la mère dessiner quelques pas d’une élégance langoureuse sur l’élomba (la danse rituel de son ethnie) ce qui ne manquait pas d’impressionner fortement la petite Carmel.

 

La compétition et le sport imprègnent aussi la famille. Le père, grand footballeur devenu entraineur de l’équipe national du Gabon (Azingo), homme combattif et chaleureux, poussera chacun de ses enfants à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Sa fille bien aimée le lui rendra bien : bonne élève, battante au taekwondo et bonne danseuse, la petite Audrey (son nom de maison) sera discrète tout en excellant dans bien des domaines.

Partie du pays à 14 ans pour la France, déjà si souvent visitée, c’est dans l’hexagone que son histoire continue. Elle y fera ses études jusqu‘à l’obtention d’un bts management, une licence en communication et audio-visuel, ainsi qu’un Master en journalisme à Paris.

Le soir, c’est à la MJC Michel Colluci qu’elle répète les chorégraphies de Céline Postros, sa première professeur de danse.

 

A l’ école de la danse de la rue : Le Hip Hop

La danse est toujours là, à côté, lui permettant d’exprimer la force féminine intérieure qui l’anime, la virile tendresse qui la caractérise. Dans ses oreilles et son âme bouillonnent le r&b, le jazz, l’afro, le hip hop, le gospel. Sa formation artistique elle la commence par le Funkstyle, admire les Electric boogaloo’s, fera ses premières armes en POPIN’, le style qui lui convient le mieux, avec notamment Popin Pete, qui restera un de ses pères spirituels.

Elle fréquente les battles, échange dans les cercles et se nourrit d’autres danses en prenant des stages avec Brian Green, Didier Firmin, Marion Motin. En plein épanouissement sur le plan technique, elle se découvre une passion pour la création chorégraphique.

C’est à travers son duo de « sales mômes » avec son talentueux « poto » Karim, ou en solo, qu’elle va pouvoir expérimenter ses intuitions et développer son imaginaire.

 

 

In the Middle par Marion Motin

Plus tard, elle intègre la compagnie Swaggers. Elle trouve chez Marion cette fameuse « féminité virile » qui lui ressemble et qui fait souvent tout le charme des danseuses hip hop.

Avec les Swaggers, elle présente un spectacle dans toute la France et à l’étranger :

« In the middle ».

Une création de caractère, déchirante et profonde qui émeut un public diversifié, prouvant qu’elles ont su toucher, par ce « voyage dansé », les âmes universelles.

 

 

La direction artistique

A titre personnel, Carmel signe la direction chorégraphique de clip d’artistes tels que Elephant, Sonia Lacen, ou tourne dans le film américain High Strung Movie.

Son univers se précise, dans ses vidéos-tableaux où elle trouve un espace intéressant dans lequel donner corps à son imagination.

L’oeuvre d’art est le lieu privilégié où l’on peut évoquer l’essentiel, et pour Carmel cela rime avec le spirituel. Que ce soit à l’église, dans sa vie intérieure ou à travers les êtres qu’elle rencontre, tout la nourrit, tout la pousse à chercher cette profondeur humaine inouïe, tout lui donne envie de partager son amour pour la vie. 

 

Aujourd’hui, ses désirs évoluant, la maturité se faisant, c’est surtout à la direction artistique et à la réalisation que son coeur l’appelle. Plusieurs projets l’ont amenée à travailler en ce sens. Ses propres vidéos-tableaux : « Lines », « 46 Floors« , « Descent », lui ont permis de passer derrière la caméra, de faire du montage vidéos, de gérer une équipe, de définir un décor, une mise en scène.

 

Pour l’heure, elle a le projet de monter elle-même un spectacle qui soit, selon ses propres mots :

« Inspiré avant tout de la vie, d’environnement naturel, qu’il soit un lieu de rencontre d’artistes, de personnes.

Je veux partager mes valeurs, que ça parle à tout le monde, je veux qu’il soit VITAL.

Je veux faire don de ma personne ».

Carmel est actuellement en période de création pour ce projet :

La ROBE ( The Dress).

 



mai 23rd, 2017

Monastère de Saorge

 

XI ème édition des Journées Poët Poët

Poète/slammeur – Capitaine Alexandre

Musicien – Alain Larribet

Danseuse – Sara Maurin Kane

 



avril 21st, 2017

Bush Lizard O´Magreena

 

Avec Sara Maurin Kane, Mathilda Haynes et Guillaume Marsault.

Chorégraphie : Sara Maurin Kane

Assistante chorégraphe : Mathilde Fortin

Clip écrit et réalisé par Laura Rembault.

Image : Vincent Margueritte
Prise de vue : Antoine Garcia, Vincent Margueritte et Laura Rembault
Assistante réalisatrice et scripte : Clémence Lacaille
Maquillage : Laurene Gardeux-Zanotti
Costumes : Nora Schwartz et La Cavalière
Montage : Thomas Estournel
Étalonnage : Sylvain Bérard
Prise de son et mixage : Nicolas Jean

 

Tous droits réservés Léon Productions.

 

 

 

 

 

 



avril 14th, 2017

Contact

 

Envie de …

 

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Ou seulement de me faire un petit coucou ?

 

 

 Vous pouvez me contacter à l’adresse suivante : contact@saramaurinkane.com

 

 



avril 14th, 2017

« Institutionalized »

— Improvisation nº3 —

 

 

 



avril 14th, 2017

« Monster »

— Improvisation nº2 —

Explicit Content

 



avril 14th, 2017

« Roses »

— Improvisation nº1 —

 

I know it’s past visiting hours

But can I please give her these flowers?
The doctor don’t wanna take procedures
He claim my heart can’t take the anaesthesia
It’ll send her body into a seizure
That lil’ thing by the hospital bed, it’ll stop beepin
Hey chick, I’m at a loss for words
What do you say at this time? Remember when I was 9?
Tell her everything gon’ be fine, but I be lyin’
Her family cryin’, they want her to live, and she tryin’
I’m arguin like what kind of doctor can we fly in
You know the best medicine go to people that’s paid
If Magic Johnson got a cure for AIDS
And all the broke motherfuckers passed away
You telling me if my grandma’s in the NBA
Right now she’d be okay? But since she
Was just a secretary, worked for the church for 35 years
Things ‘sposed to stop right here
My grandfather tryin to pull it together, he’s strong
That’s where I get my confidence from
I asked the nurse « Did you do the research? »
She asked me, « Can you sign some t-shirts? »
Bitch, is you smokin reefer?
You don’t see that we hurt? But still
I, smile, when roses come to see me
And I, can’t wait for a sunny day (seeing it through your eyes)
Can’t wait for the clouds to break
They outside of the emergency room
You can feel my heartbeat, beat, beat
If she gon’ pull through, we gon’ find out soon
But right now she asleep, sleep, sleep
My momma say they say she could pass away any day
Hey chick, what these doctors know anyway?
Let me see the X-rays, I ain’t no expert, I’m just hurt
Cousin Kim took off of work
Plus my Aunt Shirley, Aunt Beverly, Aunt Clay and Aunt Jean
So many Aunties we could have an Auntie Team
Feel like Amerie, it’s just « One Thing »
When they said that she made it you see they eyes gleam
I think we at a all-time high
To get there, we run, we fly, we drive
Cause with my family we know we know where home is
And so instead of sendin flowers, we the roses
I, smile, when roses come to see me
And I, can’t wait for a sunny day (seeing it through your eyes)
Can’t wait for the clouds to break
It brings the sunshine, oh
I, smile, when roses come to see me
And I, can’t wait for a sunny day (seeing it through your eyes)
Can’t wait for the clouds to break
I, smile, when Rosey come to see me
And I’m sad, when Rosey goes away
Oh Rosey brings the sunshine (say)
Can’t wait, I can’t wait, no
Can’t wait, I can’t wait, no
Can’t wait, I, can’t wait
No, can’t wait, for, for a sunny day
Momma can’t wait, for the clouds to break
Mm mmm mm mm-mm mm-mm
Oh oh oh oh no no, say
Tellin’ you the truth now
Said I can’t wait, uh uh
I won’t wait, no
« Roses » – Kanye West

 



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