août 6th, 2017
Musique –
On en a tous connus des amis qui se proposent de vous expliquer les films de David Lynch – les plus nébuleux s’entend (Mulholland Drive, Lost Highway, Inland Empire) -, avec les yeux écarquillés, gourmands, façon Lucchini. Généralement, ces âmes charitables sont en fac de médecine depuis que vous les connaissez et leurs stages en hôpital psychiatrique ou autres séminaires sur la schizophrénie leur font voir la vierge régulièrement (à chaque nouvelle cuvée lynchienne au moins). Il est permis d’imaginer qu’ils ont surtout un temps d’avance sur les autres dans leurs recherches Internet…
https://www.causeur.fr/david-lynch-musique-twin-peaks-145905
Mogadiscio, Somalie, 1987. À la veille d’une guerre civile qui durera deux décennies, la capitale bouillonnait, vibrait par sa musique, ses fêtes, et sa multiculturalité dans toute la corne de l’Afrique. Durant toutes les années 1980 jusqu’en 1991, av ant la chute du général Mohamed Siad Barre, des musiciens, producteurs ou simples mélomanes ont sauvé parfois au péril de leur vie l es archives contenant plus d’un demi-siècle de musique somalienne. Des milliers de cassettes et de bobines ont ainsi rapidement été retirées des bâtiments avant d’être dispersées dans des pays voisins ou enterrées. Ostinato Records, label indépendant américain, a réussi à retrouver certains de ces trésors perdus. Le résultat ? Une compil de 15 titres rares et exceptionnels.
Cinéma –
Au bord du lac Majeur, le festival de Locarno en Suisse souffle cette année ses 70 bougies et présente 18 films en compétition. Parmi eux, le deuxième long métrage de l’Algérienne Narimane Mari, Le fort des fous.
C’est une histoire de colonisation et de conquête transcendée par l’imagination d’une jeune cinéaste algérienne. A la fin du XIXe siècle, dans un fort du Sahara algérien, des Africains et des Occidentaux, des marchands et des anciens esclaves créent une utopie, une communauté d’égaux, libre et joyeuse qui va bientôt être mise à mal par les puissances occidentales.
http://www.rfi.fr/culture/20170806-cinema-le-fort-fous-une-allegorie-passe-ramene-present